Droits du salarié protégé

Le 26/11/2018
A la une

La demande abusivement tardive de réintégration limite l’indemnisation du salarié protégé

Le salarié protégé licencié sans autorisation qui présente de façon abusive sa demande de réintégration tardivement n’a droit, au titre de la violation du statut protecteur, qu’à la rémunération qu’il aurait perçue du jour de la demande de réintégration à celui de sa réintégration effective.

Le 05/11/2018
A la une

Licenciement pour inaptitude liée à un manquement à l'obligation de sécurité : c'est au juge judiciaire d'indemniser l'élu

Si le juge judiciaire ne peut pas se prononcer sur la résiliation judiciaire demandée par un salarié protégé licencié pour inaptitude, il peut lui octroyer des dommages-intérêts si cette inaptitude résulte d'un manquement de l'employeur à son obligation de sécurité.

Le 25/10/2018
A la une

Pas de réintégration possible en cas de résiliation du contrat de l'élu

Le représentant du personnel qui obtient la résiliation judiciaire de son contrat aux prud'hommes ne peut pas ensuite exiger d'être réintégré. Et ce quand bien même la rupture du contrat produit les effets d'un licenciement nul pris en violation du statut protecteur par l'employeur.

Le 24/10/2018
A la une (brève)

Quelle protection pour l'ancien élu inapte ?

Le 22/10/2018
Synthèses

Le mandat de conseiller du salarié en dix points

La semaine dernière sur le SalonsCE de Bordeaux, nous avons échangé avec un abonné nouvellement désigné conseiller du salarié et en quête d'informations sur ses missions. Voici, sous forme de questions/réponses, l'essentiel à savoir sur ce mandat extérieur à l'entreprise.

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Le 09/10/2018
A la une

La demande d'autorisation de licencier l'élu doit être précise

Le Conseil d’État considère que l'énoncé du motif de licenciement du salarié protégé peut faire l'objet d'une annexe à la demande d'autorisation. Dans l'hypothèse d'un licenciement économique, l'employeur ne doit pas seulement faire état la réorganisation de l'entreprise mais également énoncer précisément le motif économique au sens du code du travail.